« Bichette, si tu savais à quel point on est heureux de t’avoir recrutée ! Tu ne nous quittes pas, hein ? »
Jeudi soir à la soirée de Noël avec force embrassades et yeux humides d’émotion.
Samedi 11 mars 2023
J’ai trouvé qu’ils en faisaient un peu trop. J’ai compris cependant qu’ils étaient sincères. Comme des enfants dont je serais devenue la marraine version bonne fée.
- Trop merci d’avoir organisé cette soirée !!!
- Euh j’ai rien fait, j’ai juste appelé…
Bref. Je commence à tous bien les connaître désormais. Une famille, une tribu. Je ne m’en sens pas encore un membre émérite mais ça en prend le chemin. Même les big boss et leurs big boss me font des hugs et me remercient pour mon travail en grande effusion… J’avoue, ça me met un peu mal à l’aise, moi l’allergique aux compliments.
Et cette soirée de Noël, longuement attendue, qui a failli là encore être annulée à cause des grèves… Normal que les gens soient débordants de reconnaissance. Mais à mon encontre, c’est rigolo car vraiment, ce n’est pas de mon fait.
Turbulente, pirouettante, bisouillante, chantante et dansante, selfies-à-gogoante : une soirée d’entreprise peu commune, bien loin des standards en la matière qui ont tendance, malgré leur volonté affichée d’unifier autour d’une seule valeur, à sectariser et à générer des contre-soirées une fois le discours du Président passé.
Là, le Président a fait des tractions sur une poutre sous les encouragements de tous, a levé son verre en déclamant « Allez-y, les gars, tout ce qui dépasse, c’est pour moi ! », il a emmené tout le monde en after et en sur-after, dormi 3 heures et revenu au bureau le lendemain des épis sur la tête et les yeux semi-ouverts…. Ça donne le ton !
Moi, j’ai lâché l’affaire après le restau vers 1.30 du mat. Ça faisait un bail que je ne m’étais pas endormie dans un taxi pour me réveiller in extremis et grommeler un « Merci, bonne soirée ! » en semant allègrement mes boucles d’oreille, mes chaussures de bal et mes deux téléphones dans la voiture.
Ça faisait un bail aussi que je ne m’étais pas couchée en mode licorne morte, toute habillée et pas démaquillée. Bien sûr, pas mis de réveil… Suis arrivée au bureau à 11 heures avec probablement encore 2 grammes d’alcool dans chaque lobe de mon foie.
Bureau au calme olympien car les rares personnes présentes cuvaient silencieusement sur leur ordi et les quelques réunions du jour se sont tenues sur un ton plus que feutré, tellement les voix étaient éteintes…
Heureusement que j’ai skippé les afters ! J’ai voulu rester digne, ne pas me donner en spectacle. C’est en ça que je sais que je ne souhaite pas (encore) faire partie intégrante de cette joyeuse équipe. Non pas par snobisme mais parce que j’ai appris à garder désormais une certaine réserve lors d’évènements de ce type. Mais à la prochaine soirée, officieuse si possible, je le sais, ma réserve sautera.
10.34. Bon, qu’en est-il sur le front privé ? Le week-end prochain, je vais au Normandie voir Joan et Miles. Depuis le 11 novembre dernier, il est temps de catch-up. J’ai d’ailleurs posé vendredi prochain en récup pour passer 3 bons jours avec eux. Une longue balade sur ma plage ! Sans téléphone(s), les cheveux au vent, ô que ça va me faire du bien !
Ah oui, faut que je booke mes vols pour Alicante cet été : Zane va faire une fête monstrueuse pour ses 40 ans, je ne peux louper ça. Faut que je regarde aussi le prix des billets pour les US en mai, j’irai bien dans l’Oregon pour mon anniv’…
Allez, c’est pas tout ça, faut que je fasse aussi ma valise car lundi je pars à Aix pour le boulot…
#Je kiffe ma life.